La mini-jupe est un vêtement emblématique qui a marqué la mode depuis les années 60.
Voici quelques informations clés à son sujet :
La mini-jupe est une jupe très courte, généralement droite ou plissée, dont la longueur se situe entre juste en dessous des fesses et la mi-cuisse. On distingue également la micro-jupe, qui est encore plus courte.
C'est en 1966 qu'apparut la mini-jupe, mais c'est en 1962 qu'elle fut créée par la créatrice britannique Mary Quant.
- La mini-jupe devient vite un symbole de liberté, d'érotisme et de séduction en dévoilant les jambes et les cuisses. La mini-jupe se décline de toutes les couleurs : unie, vive, fuchsia, de multiples couleurs ou sombre, en noir, gris, blanc, à rayures ou avec des motifs géométriques ou floraux, elle reste élégante.
- En tissu coton, en simili-cuir, en cuir, en daim, en jean, en peau, en tissu plissé, à voile, à frange, en dentelle ou en froufrou, elle égaie sous toutes les formes : droite, moulante ou plissée, libre sous le vent et les mouvements.
- À la fois BCBG, décontractée, sportive, étudiante, aguicheuse ou allumeuse, elle se porte facilement par toutes les femmes, de jour comme de nuit, de toutes classes sociales, de tout âge.
- Avec des tennis, des escarpins, des bottes jusqu'aux cuissardes, la mini-jupe se pare de tous les attributs.
- C'est la robe préférée des prostituées comme des femmes d'affaires. Élégante en tailleur accompagné de collants, de bas, de porte-jarretelles ou simplement les jambes dévêtues, elle se porte à chaque saison de l'année.
- Elle se décline en micro-jupe, en mini-robe ou encore en micro-robe, se dévoilant encore un peu plus, pour le plus grand plaisir des yeux masculins.
- Dans ses débuts, la mini-jupe fut contestée par de nombreux couturiers et adoptée par d'autres, elle fut interdite dans certains pays, la mini-jupe fait jaser depuis sa création par le peu de tissus.
Pourtant, elle est vite devenue un symbole de liberté et de pleine appropriation de leurs corps par les femmes qui n'hésitent désormais plus à dévoiler leurs jambes.
En 1964, la présentatrice Noëlle Noblecourt a été renvoyée de la télévision pour avoir porté une jupe qui dévoilait ses genoux.
En 1966, des stars comme Brigitte Bardot n'hésitent pas à se montrer en portant la mini-jupe.
Le sport, comme le tennis et les danseuses, habille les joueuses avec des jupettes essentiellement blanches, puis vient le short.
Dans les années 1970, le port de la mini-jupe associé à celui des bottes cavalières est fréquent dans les tenues d'uniforme : de majorettes, de fanfare, de pom-pom girls, etc.
Les micro-jupes, elles, sont populaires au Japon où elles peuvent faire partie de l'uniforme des écolières d'été.
Le port de la mini-jupe fait toujours débat :
- Trop sexy, trop dangereuse, trop de liberté, trop d'insolence.
- En 2001, Airbus interdit le port de la mini-jupe. En 2007, le premier président de la Cour de cassation en France lance une réflexion pour savoir s'il faut proscrire le port de la mini-jupe par les magistrates.
- En 2008 a lieu à Johannesbourg, en Afrique du Sud, une manifestation pour défendre le droit des femmes à porter des mini-jupes sans être victime de commentaires désobligeants ou de gestes déplacés.
- La même année, Nasba Buturo, ministre ougandais de l’éthique et de l’intégrité, déclare que les mini-jupes devaient être interdites, arguant que ce vêtement distrairait les conducteurs et serait la cause de nombreux accidents. (Soyons honnêtes, ce n'est pas faux)